lundi 26 octobre 2015

La citation de la semaine

Par Eri Schön le Oct 22, 2015 07:00 am (www.etrecoach.com)


"La vraie faute est celle qu'on ne corrige pas." – Confucius
 
La vraie faute est celle que l’on ne corrige pas. Encore faut-il en avoir conscience, savoir qu’il y a faute, savoir et pouvoir la corriger.

Maintenant corriger une faute relève certes de la prise de conscience et de savoir la corriger, mais au delà de cela une faute ou une erreur peut-être corrigée si on en as les moyens, la possibilité, la capacité la condition et surtout si elle n’émane pas d’autrui ou de la volonté d’autrui à laisser dans l’erreur ou la faute ou à l’entretenir, car au delà de la prise de conscience, il ne faut jamais négliger autrui qui peut jouer un rôle prépondérant dans l’erreur et la faute dans le rapport avec soi et l’environnement de part cette nature humaine complexe et aux comportements qui ne sont pas toujours dans le vrai, mais la faute par la dynamique du mensonge qui est l’une des caractéristiques essentielles du relationnel humain. Le faux, le superficiel, les préjugés, les aprioris, les non-dits, bref la faute et l’erreur dans toute sa splendeur et de laquelle il est difficile de se départir, car cela fait partie intégrante de nos conditions humaines dans nos environnements de vie et que nous ne pouvons pas toujours être dans la méfiance et la vigilance, donc de corriger la faute, car nous ne vivrions pas ou plus. Sans négliger les comportements de négligence et de malveillance qui peuvent mettre dans la faute et l’erreur à l'insu et malgré soi.

Aussi il est bien vrai que la faute est celle que l’on ne corrige pas, mais au delà d’en prendre conscience et de savoir la corriger, il faudrait déjà être dans le vrai en attitudes et comportements humains dans le relationnel avec autrui !


Écrit le 25 Octobre 2015 à 13h16 et Posté le 26 Octobre 2015 à 16h51.


Mr Franck Delaby


Où est l'erreur ?
 
 
 
 

dimanche 25 octobre 2015

Vie extraterrestre
 
#Science #Univers #Astronomie #Espace #Vie #Extraterrestre
 
Voici un article sur les raisons de la non existence possible des extraterrestres au travers d'un lien trouvé sur Twitter et mon commentaire :

RT @Limportant_fr: Pas de #vie #extraterrestre? C'est parce qu'elle n'existe pas encore http://limportant.fr/infos-planete/56/248394 pic.twitter.com/CjcqT7ByKp
 
Mon commentaire :
 
Intéressant cet article, mais peu convaincant. L'Univers est vaste et infini. La propagation des ondes répond à des lois spécifiques, des conditions en rapport avec l'onde elle-même (longueur, intensité, fréquence, vitesse, etc.) et l'environnement comprenant une multitude d'éléments pouvant interférer en positif ou négatif; quant à l' interception de l'onde cela va dépendre des moyens humains (ou extraterrestres) et matériels en possession et la capacité de traitement de cette onde pour la rendre audible, visible ou lisible humainement (ou de manière extraterrestre) donc compréhensible.
Aussi nos signaux, ceux des extraterrestres, comme toutes les ondes de propagation, sont peut-être limités, perturbés, interférés, etc., dans l'espace et dans le temps. Ils ne sont peut-être pas captables par nous ou une vie extraterrestre à causes des choses susmentionnées, mais également des moyens d'interception à notre et la disposition de cette vie ou ces vies extraterrestre(s) mais aussi de notre et de leur position (donc éloignement dans l'univers) par rapport à nous et eux. Si je fais un parallèle entre la perception (donc l'interception et la réception) d'un point lumineux dans le ciel depuis ma position et condition d'être humain, alors je sais, qu'en fonction de la distance du point lumineux et des lois de propagation de la lumière, le point lumineux n'est que l'onde lumineuse émise depuis un temps certain et un certain temps qui peut aller jusqu'au million ou milliard d'années lumières et non l'instant correspondant au moment de perception. Nos signaux et ceux des extraterrestres n'échappent/n'échapperaient pas à ces règles.
 
Capter un signal nécessite d'être en mode réception environnementale, matérielle et humaine (ou extraterrestre), mais cela doit prendre en compte les lois de propagation des ondes et des signaux. C'est à dire que l'onde pour se propager et être captée ou interceptée, il va falloir prendre en compte la nature de l'onde, l'environnement dans lequel elle se propage qui est composé d'éléments qui peuvent aider, interférer ou empêcher la propagation de l'onde, et les moyens d'interception (ou de perception), de traitement de l'onde ou du signal et l'espace entre le point de départ et d'arrivée de l'onde (bref, la position entre l'émetteur/récepteur).
 
Nous mêmes en tant que personne nous captons d'abord ce que nos sens nous permettent de capter et qui sont limités en matière de perception dans le temps et l'espace, au point de devoir faire appel à des matériels pour nous permettre de capter les signaux inaccessibles à nous humainement parlant et les traiter pour les rendre perceptibles par nos sens comme l' ouïe et la vue particulièrement dans l'espace et dans le temps. Il en va ainsi des ondes radios, télévisuelles, téléphoniques,etc., bref toute onde qui peut se propager naturellement dans l'espace mais jusqu'à une certaine limite en rapport avec sa nature et définition, l'environnement, les lois de propagation et en fonction des moyens de diffusion et d'interception !
 
Aussi pour ma part, cette théorie est inconcevable et improbable et ne prouve rien, bien au contraire ! De plus, une étude comme celle-ci se base sur la connaissance des choses acquises et apprises humainement, mais en négligeant la grande part d'ignorance qui demeure au niveau humain tant la Science est un vaste domaine infini comme notre Univers où il reste encore beaucoup à découvrir, à apprendre, à comprendre en la matière et qui bouleverserait notre perception, appréhension et compréhension des choses actuelles dont il n' y a aucune certitude vraie et réelle tant l'Homme ne connaît et ne maîtrise qu'une infime partie des choses dans un environnement vaste et infini en perpétuel mouvement, évolution mais surtout en appréhension et en compréhension humaine exponentielle et infinie dont il est impossible de dire et définir avec certitudes les choses apprises, acquises, subodorées, étudiées, etc..
J'invite d'ailleurs à reprendre le travail de Gaston Bachelard pour sa dynamique de l'esprit scientifique dont il définit bien une évidence entre l'objectivité de la Science et la subjectivité de l'observateur.
En dépit d'un contenu et d'une étude poussée dans cet article, il serait intéressant de ne pas négliger la part de subjectivité de l'humain dans l'approche des choses et de la science surtout. Une ou des vie(s) extraterrestre(s) doivent certainement exister, mais nos moyens, notre condition et notre position ne sont pas assez adaptés pour parvenir à le démontrer. Il ne faudrait pas retomber dans les travers ancestraux en nous considérant le centre de tout ou le point de départ de tout. Nous ne sommes que des éléments dans un ensemble vaste, complexe et infini. Il faut avoir l'indulgence de notre condition et de notre connaissance limitée, même si bien développée jusqu'à aujourd'hui. Il nous reste et nous restera toujours à apprendre en la matière, et une vie humaine ne pourra jamais permettre de comprendre la globalité et la totalité de notre condition, de notre environnement et de notre univers. Une vie ou des vies extraterrestre(s) est/sont plus que probable(s), mais elle(s) est/sont seulement insaisissable(s) et inaccessible(s) dans l'état actuel des choses, quant aux signaux il faudra peut-être du temps pour qu'ils soient interceptés, traités et compris, à l'instar d'un point lumineux que tout être humain peut observer dans le ciel et dont l'onde, le signal émis ne parvient qu'au bout d'un certain temps créant un interval espace temps différent du moment de diffusion et de perception ou d'interception par l'être humain. En ce sens que l'onde, le signal, en fonction de la position entre l'émetteur et le récepteur, les lois de propagation, etc., sera dans une autre dimension temporelle et spatiale dont les données peuvent s'exprimer en centaine, en millier, en million ou en milliard de km, d'années, etc., laissant se profiler l'idée qu'il faudra peut-être attendre longuement et longtemps avant que nos signaux et les leurs soient interceptés, traités et compris et d'avoir un retour probable ou possible dans un sens comme dans l'autre. Allant jusqu'à dire que nous ne serons certainement pas et plus là quand ces choses seront réelles et concrètes.
 
 
 
 
Mr Franck Delaby


Le Soleil

 

vendredi 23 octobre 2015

Exposition des inventeurs et des scientifiques


Exposition des inventeurs et des scientifiques à l'Hôtel de ville de Châlons-en-Champagne du 07 au 28 Octobre 2015.

Très belle exposition des inventeurs et des scientifiques de notre région qui ont joué ou jouent un rôle prépondérant dans le monde infini et exponentiel de la science et des techniques. Une manière synthétique de se rendre compte de l'évolution et de la progression de nos sociétés et de nos civilisations à travers de génies, de passionné(e)s, d'humanistes, de gens ordinaires qui ont su mettre à profit leur intelligence au service de la science en sachant écouter, observer, analyser, apprendre, comprendre, mettre en application et en oeuvre tout ce qui permet de bouleverser notre ordinaire pour le rendre meilleur et plus extraordinaire, au service d'autrui, du bien commun, de l'esprit d'amélioration et d'évolution des choses, des êtres et surtout de la Science infinie et mystérieuse qui n'a pas fini de nous surprendre, de nous méprendre et dont nous avons encore tant à apprendre et à comprendre.

L'ensemble de l'exposition est intéressante et enrichissante tant chaque personne (hommes et femmes) apporte une connaissance et un savoir particuliers, singuliers dans un domaine commun mais aux ramifications multiples et complexes dont chaque porte est une ouverture sur ce vaste domaine infinie qu'est la Science, donnant ainsi la possibilité d'accéder à l'essence même des choses qui permettent de progresser, de s'améliorer, d'évoluer, etc., grâce à la volonté ingénieuse et curieuse de certaines personnes, comme celles de cette exposition, dont je retiendrai 3 noms de l'ensemble de celles-ci, qui ont tout de même toutes leur intérêt, et qui sont :

- Nicolas Appert pour le principe de conservation dont son nom a donné  l'appertisation, mais surtout pour son côté désintéressé et non vénal au point d'avoir fini sa vie ruiné;

- Émile Coué pour sa pensée positive dont aujourd'hui une expression contenant son nom est plutôt utilisée de manière péjorative fort malheureusement (la méthode Coué), alors qu'il s'agit d'un principe clé reposant sur l'autosuggestion et l'imagination en vue d'un bien être efficace, efficient et naturel;

Et enfin le plus intéressant, et non des moindres,

- Gaston Bachelard pour sa dynamique de l'esprit scientifique dont il définit bien une évidence entre l'objectivité de la Science et la subjectivité de l'observateur, qui doit laisser réfléchir et se questionner quant à la manière d'observer notre Monde et de le comprendre humainement parlant, ouvrant ainsi la porte à la nécessité que l'Homme ne connaît que ce qu'il sait que dans une commune mesure en fonction d'une multitude de facteurs en corrélation avec sa situation et sa condition et qu'il n'est point de Vérité ni de Réalité absolues dans la connaissance des choses, car tout reste encore et restera toujours à apprendre, à comprendre, à connaître, à savoir, à maîtriser, etc., dans ce vaste et infini domaine qu'est la Science et dont une vie d'être humain ne permettra pas d'en saisir la totalité et la globalité.

Un vrai régal de l'esprit cette exposition qui est à voir et à revoir tant il est difficile de tout voir et tout savoir en une seule fois !


Écrit et Posté le 23 Octobre 2015 en soirée.


 
 
Exposition Science
 

lundi 12 octobre 2015

La citation de la semaine
 
 

Par Eri Schön le Oct 08, 2015 07:00 am (www.etrecoach.com)
 
"Si tu es déprimé, tu vis dans le passé. Si tu es anxieux, tu vis dans le futur. Si tu es en paix, tu vis dans le présent." – Lao Tseu
 

En réponse à la citation de la semaine de Lao Tseu qui est très jolie, j'aimerais apporter ma petite réflexion.

La déprime, l'anxiété et la paix de l'être humain sont indissociables l'une de l'autre tant l'individu se construit depuis le passé pour vivre le présent et entrevoir le futur. Alors certes le fait de déprimer nous renvoie à un vécu donc au passé, tout comme l'anxiété à un non vécu donc au futur et la paix au vivre maintenant donc au présent. Cependant, ne pas connaître ces états c'est oublié d'avoir vécu, de vouloir vivre et de vivre. Aussi, je ne pense pas qu'à chaque état correspond une période, parce que tout est lié, et l'oublier ou ne pas l'imaginer tout en étant dans l'instant du moment, c'est se nier et donc s'oublier ou oublier d'avoir vécu, de vouloir vivre et de vivre simplement et maintenant. Après je conçois aisément qu'il ne faut pas vivre du et dans le passé  et vivre du et dans le futur, mais vivre l'instant et le moment présent en tirant profit de chaque instant et chaque moment présent pour être en paix et en toute sérénité et surtout se sentir vivant et en vie, toutefois encore faut-il en avoir les moyens humains et matériels dans son environnement en condition et en situation, pour éviter que l'instant présent non vécu ou mal vécu devienne déprime du passé et anxiété du futur !
 
 
Écrit et Posté le 11 Octobre 2015.
 
 
 
Mr Franck Delaby
 
 

mardi 29 septembre 2015

JusticeForFed51


@JusticeForFed51 est un compte Twitter pour informer l'opinion publique de ce qui peut se passer dans l'existence d'individus en matière de malversations intentionnelles et destructurantes sur le temps et dans l'espace, et surtout actuellement.
 
Au travers de ce compte Twitter, je veux dénoncer des actes, des attitudes, des comportements et bien d'autres choses qui ont valu jusqu'à aujourd'hui une précarité de vie et une impossibilité à vivre sereinement, humainement, simplement et librement.
Trop de choses ont été entreprises à des fins de nuisances sans avoir eu la possibilité de pouvoir se défendre et de pouvoir se faire justice en droit, devoir, équité et justesse. Des personnes se sont permises sur le temps et à plusieurs (même d'autorité) à nous priver d'une existence simple et normale, en nous inscrivant dans des comportements les plus anormaux qu'ils soient, voire extrêmement dangereux pour soi ou surtout autrui (sur le plan de la sexualité, de la psychologie, l'addiction en tout et pour tout, le relationnel à autrui, des compétences dans le travail et la vie en général, et de bien d'autres choses). Allant jusqu'à mettre en scène dans un environnement des choses pour que cela nous portent préjudices et soit une possibilité d'engager une procédure judiciaire à notre tort bien évident.
 
Cela fait huit ans (même si je dois souligner pour ma part que cela peut remonter au delà en matière de malversations) que je vis avec un frère handicapé et que j'observe dans mon environnement, à mon encontre et celle de mon frère, des attitudes qui nous ont valu plus de problématiques de vie que de tranquillité et de stabilité de vie. Tout a été pensé, imaginé, subodoré, et mis en oeuvre sans respecter nos droits les plus fondamentaux de vie privée et de respect de la personne. Cela nous a valu suivi et surveillance, voire des enquêtes, d'autorité ou non. Sans compter les comportements et les attitudes sur le temps et dans l'espace qui nous ont posé de graves problèmes et surtout une réputation qui nous empêche de vivre sereinement et de trouver cette tranquillité nécessaire à notre condition de vie et à la résolution de nos problèmes du quotidien.
 
Puisque des personnes se sont arrogées le droit de nous priver de nos droits sans foi ni loi, insidieusement et sournoisement, et ce en dépit d'avoir posé des mains courantes et d'avoir porter plainte, en vain toutefois, je m'octroie le droit d'utiliser les réseaux sociaux pour dénoncer l'impensable, l'insupportable, le misérabilisme humain dans cette histoire et réussir à trouver une possibilité de faire éclater au grand jour des choses qui couvent dans la plus grande des discrétions depuis bien trop longtemps, même si en situation et en condition tout semble être bien public dans les comportements et les attitudes en cet environnement de vie au regard de ces comportements en dehors de son lieu privé sur la durée et dans l'espace.
 
Je ne négligerai rien, car jusqu'à maintenant certaines personnes n'ont rien négligé ni respecté de nos existences, même d'autorité. Personne n'avait à nous faire subir sur le temps ces choses qui nous ont juste empêcher de faire tranquillement nos petits bonshommes de chemin. N'ayant nul moyen d'arrêter ce qui a été commencé, car je n'ai nullement la maîtrise de ces attitudes et comportements, il ne me reste qu'à l'écrire. Chacun et chacune en tireront ce qu'il et elle voudront dans cette histoire, mais il est anormal d'avoir subi une multitude d'attitudes et de comportements en pensée, en parole et en acte qui nous a valu un véritable déséquilibre de vie avec le non respect des droits, sans compter que celles et ceux qui ont agi ou agissent de cette sorte n'ont pas eu et n'ont pas à pâtir de cela et ne répondront peut-être jamais judiciairement de leurs actes injustes, inqualifiables et illégaux !
 
Ce compte révélera sur le temps des faits qui ont eu lieu, ont lieu ou auront lieu dans cet environnement de vie et qui ont remis en cause un équilibre de vie de droit en ayant occasionné un préjudice moral, psychologique, humain et matériel, sans que nous ayons eu la capacité et la possibilité de nous défendre légalement, justement et équitablement face à ces attitudes et comportements insoutenables et illicites et surtout de vivre simplement, humainement et librement cette vie déjà bien difficile et précaire comme cela.
 
 
Écrit et Posté le 29 Septembre 2015.
 
 
 
 
La Rose noire
 
La Famille
 

Mon commentaire suite à la lecture de l'article suivant :


http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2015/09/25/31003-20150925ARTFIG00309-fabrice-hadjadj-la-famille-au-risque-de-la-technologie-et-du-consumerisme.php


La notion de la famille au travers de cet article est très intéressante à lire. Remettre la famille au centre de tout et comme étant la cellule de base est certes une réalité et une vérité, toutefois qu'on cesse de croire que cette cellule de base risque d'être remise en cause ou est en danger, car le naturel est, demeure inexorablement et le chasser, c'est le voir revenir au galop inévitablement. Remettre en cause le consumérisme ambiant, la technologie et la politique comme un risque majeur à la famille n'est pas tout à fait inexact, mais ne soyons pas fatalistes ! Il existe des dissensions d'ordre politico-religieux en terme de famille qui rendent le débat plus polémiste que réaliste. Nos sociétés évoluent, les hommes et les femmes également. Alors, certes la nature a fait qu'un homme rencontre une femme pour perpétuer l'espèce et fonder une famille, cellule de base de toute société depuis les origines et commun à toutes les espèces vivantes, cependant la réalité est tout autre dans le développement de l'être humain. Il y a des personnes qui fonderont une famille, d'autres non, mais au-delà de cela, il y a le choix de chaque individu a choisir en toute conscience son chemin de vie sans qu'on lui impose un schéma, même celui de la famille. Depuis que l'Homme est Homme, nous avons assez de recul pour nous rendre compte que l'être humain est plus complexe et disparate que cela. Même s'il y a une base, cette base peut-être reconsidérée, sans pour autant la nier ou l'annihiler, en fonction de l'individu et de ses choix surtout en matière de sexualité. La nature nous a doté d'un cerveau pour mettre en exergue notre intelligence, alors sachons nous en servir en toute bienveillance, tout sens pratique et pragmatique. La société doit s'efforcer de donner à l'individu la possibilité de vivre sa vie humainement, simplement et librement. C'est à chacun de décider de son cheminement de vie, tant que les choix reposent sur la nécessité de vivre sa vie quelle que soit son orientation, sa situation, sa condition. La famille est et demeurera la cellule de base de toute société, mais que celles et ceux, qui sont différent(e)s ou veulent vivre différemment, puissent accéder au droit à une famille, car ce sont des personnes comme les autres : humaines et dotées de cette dynamique de vie et d'envie de vivre leur vie en dépit de ce qui va à l'encontre de ce que la Nature a pensé à la base. Et c'est peut-être cela qui nous différencie de l'animalité (même si force est de constater que l'être humain est plus bestial et féroce que l'animal dans sa condition en comportements et attitudes, tant tout ce qu'il pense, tout ce qu'il dit et tout ce qu'il fait ne crée que misère et désolation que cela soit individuellement ou collectivement sans exception de condition et situation, et depuis la nuit des temps) : cette capacité à accepter ces paradoxes de vies humaines qui sortent du cadre naturel, mais qui n'enlèvent en rien l'humanité qui caractérisent ces vies humaines. S'il y a un combat à mener c'est contre le consumérisme ambiant, la technologie et la politique, les idéologies de toutes sortes, etc. qui font de l'individu un simple objet de consommation sans souci de sa personne et de sa dynamique de vie; mais contre également ce qui ne permet pas à tout à chacun et toute à chacune d'accéder à une vie digne et équilibrée pour envisager de vivre sa vie et surtout de fonder une famille qui est la chose la plus importante dans une existence de vie humaine sans exception de condition, de situation et surtout d'orientation sexuelle !


Écrit et Posté le 29 Septembre 2015.


Mr Franck Delaby


L'Amour




dimanche 27 septembre 2015

Service Conseil
 
 
Service Conseil est un service de conseils gratuits via Twitter (et autres moyens si nécessaire) destiné à toute à chacun et toute à chacune sur des problématiques de la vie quotidienne sous toutes ses formes et en profondeur. Tous les sujets pourront être traités dans la limite de mes capacités, facultés et de mon temps (Famille, Travail, Argent, Loisirs, Santé, Couple, Sexualité, Psychologie, Techniques et Nouvelles Technologies, Cours, Formations, Coaching et bien d'autres sujets). Le but étant de renseigner et d'informer les personnes qui parfois sont un peu perdues face à des choses qui font et façonnent le quotidien et dont il n'est pas systématique d'avoir une réponse toute prête et toute faite !
 
Le principe est simple, il suffit de me poser une question sur un sujet qui vous tracasse, vous dépasse, vous surpasse, bref sur un sujet dont vous avez besoin d'un regard autre et éclairé pour être guidé(e) et conseillé(e) en la matière. N'ayant pas la prétention de tout savoir et maîtriser, je m'efforcerai de répondre au mieux à toutes les questions de manière pratique et pragmatique en corrélation avec la situation de chaque personne et en m'appuyant sur mes expériences, mes savoirs acquis au travers de ces expériences ou de celles d'autrui et mes connaissances acquises en apprenant toujours et encore sur des sujets divers et variés (autodidactisme).
 
Alors si vous êtes intéressé(e) par ce service, dont je rappelle qu'il est entièrement gratuit, vous pouvez vous abonner sur Twitter à @ConseilFD51 (pour plus d'informations, je vous invite à visiter mon compte Google+ en cliquant sur le lien (nom-prénom) ci-dessous).
 
 
A très bientôt j'espère.
 
 
Écrit et Posté le 27 Septembre 2015.
 
 
Mr Franck Delaby


@ConseilFD51
 

mercredi 23 septembre 2015

Questions à Mr Besnoit Apparu
Député Maire de Châlons-en-Champagne
 
 
L'union a organisé une interview face aux lecteurs avec Mr Benoist Apparu le 21 septembre 2015 à laquelle j'avais été convié après avoir envoyé mes questions. N'ayant pu être disponible ce jour, je poste mes questions et laisse libre cours à Mr Benoist Apparu d'y répondre.
 
 
 
Voici mes 3 questions :

- Mr Le Député-Maire B. Apparu, vous êtes en fonction depuis plus d'un an, quel constat tirez vous de vos actions jusqu'à ce jour ?

- Mr Le Député-Maire B. Apparu, vous savez que la politique n'est pas un monde ou règne la bienveillance et la bienséance, comment percevez-vous et oeuvrez-vous face à vos adversaires politiques et étant publiquement visible et audible, savez-vous ce que pensent vos concitoyens communaux de vous et surtout de vos actions depuis la prise de vos fonctions de Maire ?

3 - Mr Le Député-Maire B. Apparu, Châlons-en-Champagne, et il ne faut pas se voiler la face, connaît une traversée du désert, dont le contrat de redynamisation a été validé et signé récemment lors de la 69ème Foire de Châlons (avec à la clé, une enveloppe de 131 Millions d'€ dont 30 M€ de l'état). Pouvez-vous nous dire, comment envisager une amélioration de la situation dans l'espace et sur le temps (qui se fera certainement) au regard de la situation nationale, européenne voire mondiale actuelle ? (la réforme territoriale, le problème du chômage, les caisses vides de l'État, le niveau d'endettement de l'État, la remise en cause du système social du fait de ces problèmes d'argent, la peur des investisseurs, les migrations de masse, l'incertitude ambiante en tout et pour tout, liée à cette instabilité générale, etc.); Alors pouvez-vous nous dire comment entrevoir avec réalisme et pragmatisme, sereinement et assurément une amélioration (que je souhaite pour le bien de toutes et tous et qui aura certainement lieu) dans cette situation, ce contexte et à ce niveau où Châlons-en-Champagne n'est qu'un tout petit élément parmi un vaste ensemble complexe et disparate duquel Châlons et son environnement ne peuvent se départir car dépendant inexorablement de ces contingences humaines et matérielles dans l'espace et sur le temps ?

 
Bien à vous.
 
 
Posté le 23 Septembre 2015.
 
 
 
 
Mr Franck Delaby



mardi 22 septembre 2015

Alzheimer
"Comme si de rien n'était"
 
 
Dans le cadre de la journée mondiale Alzheimer du 21 septembre 2015 un ciné-débat a été organisé à la Comète de Châlons-en-Champagne par l'Office des Seniors (Clic des cités en Champagne) avec la participation du docteur Anis Dammak (médecin responsable de l'équipe mobile de gérontopsychiatrie centre EPSM Marne) au travers du film "Comme si de rien n'était" de Julie Talon qui dresse le portait de Rose dans les prémisses de la maladie d'Alzheimer et du bouleversement de tout un pan de vie personnel, intime, social, familial, etc. où il faut repenser l'être dans sa condition et sa situation en corrélation avec son environnement et son entourage proche, dont l'être lui-même (autant que l'entourage) perd face et pied à cause de cette maladie dont il a conscience, mais qu'il s'efforce de refuser en entretenant le déni (même si la mémoire qui défaille, facilite ce déni par le fait d'oublier et donc de s'oublier) et de faire comme si de rien n'était pour pouvoir continuer à vivre normalement, simplement mais surtout humainement et de manière autonome.

Ce film, au regard très poétique, a révélé un pan voire un prisme seulement de la maladie d'Alzheimer. Les prémisses, les débuts, qui certes dévoilent le côté déstabilisant tant pour la personne atteinte que son entourage face à une problématique, dont il n'existe aucun remède, si ce n'est des moyens qui permettent de ralentir le processus de déconstruction de l'être psychomoteur jusqu'à sa fin inéluctable : la mort; vont mettre en exergue tout le processus environnemental de vie de la personne et de son entourage qui va être remis en cause par la nécessité d'accepter cette maladie et d'entrevoir une totale réorganisation autour de celle-ci et de l'être atteint bien évident.

Chose peu aisée tant cela remet en cause l'autonomie de la personne et son indépendance, tout autant que celles de son entourage. Chose peu aisée, car les savoirs faire et savoirs être en la matière ne sont pas toujours assimilés pour intervenir avec assurance (surtout l'entourage proche) face à l'inconnue de cette maladie qui va aller en s'accroissant dans la déconstruction de l'être, même si les savoirs en la matière sont plus abordables de nos jours. Chose peu aisée quand financièrement et matériellement il est extrêmement difficile d'intervenir dans de bonne condition, car la vie continue et que tout à un coût même dans cette situation et encore bien plus dans celle-ci. Chose peu aisée car c'est le début d'une vie ou de vies à mettre ou mise entre parenthèses pour faire face à cette situation. Chose peu aisée, car même si le malade est dans le déni, tout le monde l'est aussi, consciemment ou inconsciemment pour continuer à vivre malgré tout et faire comme si de rien n'était, car il n'y a peu de choix et de chance à l'heure actuelle, si ce n'est de susciter et entretenir encore la vie et l'envie en dépit de cet amoindrissement de l'être jusqu'à sa fin inéluctable : la mort.

Ce film donc, très intéressant, poétique et touchant par cette femme, Rose, qui est très naturelle, spontanée et encore alerte, en dépit de la réalité de la situation et de sa maladie, n'a pas été pour moi très en profondeur dans la thématique de la maladie d'Alzheimer, car il n'a traité que le stade léger de cette maladie au travers d'une famille qui ne semblait pas être dans le besoin matériel dont il a été possible d'entrevoir dans ce film la condition de vie de cette dame, qui a du avoir un bon niveau de vie, en dépit d'un appartement modeste et quelque peu désorganisé. Il y a déjà le physique de la personne qui pour son âge dénote un milieu social aisé, les biens matériels également (parfum Coco Chanel numéro 19, les bijoux aux doigts, les vêtements, le sac à main, etc.) et d'autres petits détails qui soulignent ce niveau de vie, même s'il n'enlève en rien à la réalité de cette situation face à la maladie d'Alzheimer tant pour la personne malade que pour son entourage.
C'est pourquoi, il aurait été intéressant de voir la thématique de la maladie d'Alzheimer traitée dans sa globalité et sa diversité en condition et situation, afin d'en saisir l'essence même de cette maladie à tous les stades et de permettre à des néophytes de mieux en saisir le sens et les réalités bien délicates et difficiles face à cette maladie tant pour le malade que pour l'entourage familial ou autre comme les professionnels. Me plaçant comme aide à domicile, il ne m'a pas été difficile d'en cerner les contours et surtout les non-dits, car je connais cette maladie pour être intervenu auprès de personnes atteintes de celle-ci, toutefois si je me place comme une personne ne connaissant en rien la maladie, je dois reconnaître que ce film ne m'aurait appris que peu de choses et surtout que le pan le plus acceptable et abordable de cette maladie et dans une condition de vie tout de même aisée, même si la situation ne l'est pas à cause de la maladie d'Alzheimer.

Nonobstant, après ce film, il y a eu un débat sur ce sujet entre les spectateurs/spectatrices venu(e)s en nombre pour l'occasion et d'horizon  divers comme des intervenant(e)s à domicile, des aides soignant(e)s, des familles, des élus ou des curieux tout simplement. Débat qui a permis de poser des questions sur ce sujet ou de donner un avis par rapport à une expérience propre dont le Professeur Anis Dammak a partagé ses savoirs en la matière car il est concerné par cette maladie en tant que professionnel. Echanges qui auront permis de dresser les contours de la maladie d'Alzheimer dans la continuité du film, mais dont une seule séance ne permettait malheureusement pas d'en cerner toute la complexité et la diversité en condition et situation.

Au delà de cela, j'ai été surpris de la non présence durant ce ciné-débat de certaines personnes publiques ou politiques locales dont il est étonnant que ces mêmes personnes se sont agglutinées en masse lors de la venue de Mr le 1er ministre Emmanuel Valls à l'inauguration de la 69ème foire de Châlons-en-Champagne. Toujours présentes pour obtenir de tout à chacun et toute à chacune l'adhésion, la voix, dans leurs ambitions politiques comme les élections, ou d'avoir à critiquer tel parti ou telle décision ou telle action politique d'un adversaire, mais jamais là pour les sujets de fond et qui mériteraient un intérêt particulier ! A quoi il faudra en déduire la dynamique habituelle du calcul et de l'intéressement en matière de choix, de décision et d'action. Navrant ! (Je sais que certaines ou certains diront qu'ils/elles étaient très occupé(e)s, mais lors de la visite de notre 1er ministre, ils/elles ont trouvé le temps pour être présent(e)s). Maintenant, cela pourrait être étendu à l'ensemble des personnes en général, où depuis que j'évolue dans certains milieux, lieux, environnement, je suis surpris du peu d'intérêt que les gens portent aux choses essentielles, dont l'esprit repose plus sur un esprit malveillant, plein de préjugés, d'aprioris et de volonté de se nourrir de la misère humaine d'autrui, plus que l'inverse. Ce n'est pas étonnant que rien ne va sur le temps et dans la durée, lorsque l'esprit dans l'ensemble est plus marqué par l'intéressement, le calcul, la manoeuvre, le superficiel, le cancanier, bref l'esprit Closer ou Voici, ou, pour rester poli, l'esprit fosse à purin et gueules à merde !
 
Voici quelques liens :
 
 
 
 
Écrit et Posté le 22 Septembre 2015 de 07h30 à 09h05 et Modifié les 22 et 23 Septembre 2015.

 
 
 
Mr Franck Delaby
 

vendredi 18 septembre 2015

Dictée (Échanges de Tweets)
 
 
 
Tweets sur Dictée et nouveaux programmes scolaires.
 
 

Le Tweet initial :
 

Najat Vallaud-Belkacem veut une dictée par jour en primaire http://t.co/KJMTD1R3Em
 http://t.co/aBwPGnD4Yk
 @Europe1
https://twitter.com/Europe1/status/644764363312660480
 
 
Mon commentaire :
 

@Europe1 @najatvb #Education #Dictée  Une très bonne initiative, mais elle ne suffira pas à elle seule à donner forme et fond à la (1/2)" - @SapFD51
https://twitter.com/SapFD51/status/644767858745057280
@Europe1 construction de l'être intellectuellement. 😉  FD. (2/2)
@SapFD51
https://twitter.com/SapFD51/status/644767860250820608
 
 
La réponse à mon commentaire :
 
 
@SapFD51 @Europe1  c'était ainsi en mon temps;flûte alors.. toute une génération avec des problèmes  intellectuels !! ;-)
@kerlisam
https://twitter.com/kerlisam/status/644776667311939584
 
 
Mon commentaire développé :
 
@kerlisam @najatvb @Europe1 #Éducation #nouveauxprogrammes Afin qu'il n'y ait pas de malentendu, je vais développer. Je trouve cette idée intéressante de revenir à des fondamentaux comme la dictée. Aujourd'hui le niveau en orthographe et grammaire est exécrable. Même les professeurs d'universités et des grandes écoles se plaignent de cela. On ne sait plus écrire correctement en français à force de ne plus l'enseigner de manière soutenue, à cause de ses écritures simplifiées sur les réseaux sociaux, du peu d'intérêt à la lecture et l'acquisition des mots et de leur sens. Seulement, il n'y a pas que dans cette discipline que cela pèche. L'instruction en général a énormément baissée par rapport à  avant. Les personnes ne connaissent plus leur histoire, leur géographie, les bases en mathématiques, etc. Bref, le niveau d'instruction doit être revue par la mise en place d'initiative comme la dictée, mais également cela doit être fait dans l'ensemble des disciplines où l'on doit redonner goût à l'apprentissage et l'acquisition des savoirs essentiels par des méthodes qui ont déjà fait leurs preuves ou qui doivent être révisées et corrigées. L'Ecole doit être un lieu d'instruction et de structuration de la pensée avec les moyens adaptés. L'Ecole est un lieu parmi d'autres où le jeune va se métamorphoser pour devenir l'adulte responsable de demain. Encore, comme déjà écrit, faut-il s'en donner les moyens essentiels et fondamentaux. Bien sûr cela ne remet pas en question l'intelligence de l'être a pouvoir évoluer en société, mais avec l'instruction essentielle, c'est tout de même mieux et plus profitable ! Il n'est nullement question de remettre en causes les capacités intellectuelles des gens, mais de faire ressortir une problématique actuel quant au niveau de l'instruction qui en corrélation avec l'intelligence donne l'essence même de l'être intellectuel plein et entier. C'est pourquoi, je félicite l'initiative de la Dictée qui ne doit pas être la seule discipline sur laquelle il faut appuyer la nécessité d'oeuvrer, car l'instruction se construit à partir d'une multitude de disciplines fondamentales et essentielles pour permettre la structuration de la pensée de l'être qui en relation avec son intelligence donnera sens et bon sens à sa pensée, sa parole et son action. Bien à vous.
 
 
Écrit et posté le 18 Septembre 2015 entre midi et deux.
 
 
 
 
Structuration de la pensée
 

mercredi 16 septembre 2015

L'addiction sexuelle


Voici un tweet lu sur Tweeter et mon commentaire sur le sujet.


Tweet du 16/09/2015
 
Sex Addicts
 
L'addiction sexuelle se dévoile dans un documentaire & http://t.co/yoSPJbM2QO
 
 
@RTLFrance
 


L'addiction sexuelle est comme toute addiction telle que la drogue, l'alcool, le tabac et toute chose qui vous pousse à un comportement de satisfaction d'un besoin de manière incontrôlée et répétitive. L'addiction est une manie, une habitude presque automatique et pulsionnelle, plus qu'un acte réfléchi et équilibré. Elle répond d'un besoin instantané en vue du comble d'un manque et d'une recherche de plaisir. Complexe et subtil, l'addiction fait appel à un mécanisme mêlant biologie, biochimie, physiologie et psychologie.
L'addiction est de deux ordres : artificielle ou naturelle. Artificielle en ce sens où elle ne fait pas parti intégrante de l'être par essence. Comme par exemple l'alcoolisme, le tabagisme, les drogues. Il faut consommer une substance régulièrement et volontairement ou en compagnie d'autrui par mimétisme, par code d'intégration à un groupe, etc., sans pour autant connaître les risques à court, moyen et surtout long terme, et qui va déclencher l'addiction par le mécanisme subtil et complexe mêlant biologie, biochimie, physiologie et psychologie. Bref, une manie, une habitude qui va créer le besoin, le manque donc l'addiction, dont le principe repose sur une action régulière excessive en vue du comble d'un manque et d'une satisfaction momentanée, dont la réalité est une véritable insatisfaction permanente d'où le désir et l'envie de recommencer. Désir de recommencer qui se retrouve dans les addictions naturelles, qui elles font partie intégrante de l'être par essence, car elles contribuent à sa dynamique de vie et de survie. C'est le cas de la faim, de la sexualité, du sommeil, etc. Bref de tout ce qui conditionne l'être à vivre et à survivre.
L'addiction est un concept naturel, dont le principe est de développer le manque, l'envie, la satisfaction, la satiété, mais surtout l'envie de recommencer par cette satisfaction momentanée, non définitive (le manque) et les plaisirs qui en découlent. Car sans le plaisir, il n'est point d'addiction.
Aussi, tout être est addictif à sa propre nature qui le pousse à vivre et à survire (manger, boire, dormir, se reproduire, respirer, etc.), bref à connaître l'envie, le manque et le désir de satisfaire cela en le répétant régulièrement. Maintenant, ces addictions naturelles peuvent-être déséquilibrées par les modes de satisfaction et de consommation. Ainsi, une personne peut développer une addiction à manger en devenant boulimique, une addiction à boire en devenant alcoolique ou friand de boissons sucrées, une addiction sexuelle en développant une pratique excessive incontrôlée voire incontrôlable, car le principe d'une addiction repose sur le fait que la personne n'est plus  maître de ses besoins, mais plutôt que ses besoins deviennent maître d'elle.
 
En matière d'addiction et d'interprétation, il faut être très vigilant, car le schéma classique repose souvent sur une problématique humaine rencontrée dans son existence, alors que cela n'est pas tout à fait vrai. L'être est addictif par nature. Sans cela, il ne vivrait et ne survivrait pas. Mais, cette addiction naturelle doit rester et s'inscrire dans un équilibre naturelle  biologique, biochimique, physiologique et psychologique. Au delà de cela on passe au stade et au niveau des addictions artificielles comme l'alcool, la drogue, le sport, les jeux, la télévision, etc. qui ne sont pas essentielles, mais qui finissent par l'être dans les modes d'action et de consommation et d'inverser les choses, dont le moyen et la finalité.
 
Pour ce qui est de l'addiction sexuelle, il faut d'abord comprendre comment fonctionne la sexualité. Addiction naturelle, la sexualité fonctionne sur le principe de récompense et de jouissance. Sans cela, la sexualité ne serait pas et ne se ferait pas ou difficilement. Bien sûr, elle est plus complexe que cela. Car même si c'est la finalité donc le plaisir qui pousse à la sexualité, l'être humain est doté de capacités et facultés particulières et singulières qui suscitent le désir et l'envie. Et cela passe par le physique au travers des sens et des sensations pour initier l'acte et connaître ce principe de récompense, dont l'objectif premier et naturel est la reproduction ou la procréation. Même si l'humain a su dépasser sa sexualité reproductive et primitive pour vivre une sexualité affective sans nécessité de procréation. Et c'est là où entre jeu l'addiction (artificielle) sexuelle, non naturelle, par le désir de satisfaire un manque incontrôlé et incontrôlable, sans jamais trouver de satisfaction et d'avoir toujours envie de satisfaire cette sexualité de manière excessive et non maîtrisée comme l'alcool, le tabac, la drogue, etc. La sexualité est naturellement humaine. La pratiquer régulièrement, sans obligation de procréation, est tout à fait normale et naturelle, car elle contribue à l'équilibre physique et psychique de l'être. Là où elle n'est plus normale et naturelle, c'est lorsqu' elle s'inscrit dans le même ordre que l'alcoolisme, le tabagisme, la drogue, etc. C'est que c'est le moyen qui prend le pas sur la finalité; c'est le besoin qui gouverne et dirige l'être, mais non plus l'inverse; c'est le biologique, le biochimique, le physique, qui prend le dessus sur le psychologique, l'esprit, l'âme. Alors, l'idée n'est pas de ne pas avoir de sexualité pleine et entière jusqu'à l'abandon et la jouissance, mais comme toute chose c'est de vivre cette sexualité humainement, essentiellement, de manière équilibrée, avec modération sans négliger l'intensité et la puissance des rapports.
 
Maintenant concernant les addictions et leurs différentes formes, il faut étudier la sexualité au cas par cas pour éviter les schémas classiques ou cliniques qui, parfois, manquent de réalisme, de pragmatisme et surtout de justesse d'analyse. La sexualité est inscrite en chacun de nous, le désir de la vivre ne peut-être exclu, au delà de la simple procréation. Aussi à la vue de la diversité, la disparité, la complexité de la nature, de la condition et de la situation humaine, cette sexualité ne sera pas vécue et pratiquée de la même manière, même s'il y a une base commune dont la finalité première et primitive est la reproduction ou la procréation. Tout le monde ne vivra et n'abordera pas la sexualité sur le même pied d'égalité comme tout ce qui peut se vivre humainement. Cela va dépendre de la condition biologique, physiologique, biochimique et psychologique de l'être, du contexte historique, social, culturel, cultuel, éducationnel, matériel,financier, etc. et surtout relationnel, car, à la base, il faut au minimum être deux pour vivre sa sexualité, même si la nature y a pourvu dans le cas inverse.
Aussi, décrire les pratiques sexuelles ici seraient trop long, mais la nécessité de les vivre, ne s'inscrit pas toujours dans le schéma classique et traditionnel du relationnel à deux et dans la proximité. C'est pourquoi la nature nous a doté de la capacité de la vivre seule, pour certes initier notre sexualité lors de la puberté en découvrant son corps et en mettant en oeuvre celle-ci, avant d'envisager cette relation à deux et partager cette sexualité pour procréer, mais également partager des moments d'intimité et de tendresse, donc d'affection uniquement, qui se répèteront sur le temps et permettront d' entretenir cette équilibre physique et psychique, ainsi que relationnel et affectif; mais cette pratique solitaire permet également de vivre cette sexualité réellement quand l'être n'a pas la possibilité d'être à deux pour la vivre. L'être humain a su déployer de moyens détournés pour satisfaire sa sexualité par des représentations imagées, suggérées, objetisées ou par le biais de relations tarifées ou non et sans lendemain, et bien d'autres moyens dont ceux-ci ne se limitent pas qu'aux personnes seules. Toutefois, il ne faut pas généraliser le phénomène d'addiction quant à la manière d'user de ses moyens pour satisfaire une sexualité normale et naturelle et palier à une absence de relation de couple, tout en sachant que l'utilisation n'est pas systématique pour toutes les personnes seules, car il reste la force de l'imagination au travers de cette singularité et particularité sexuelle qui se vit seul(e). De plus, user de ces moyens détournés ne signifient en rien de manière systématique une addiction, mais signifie une manière de représentation pour développer cette imagination et imaginaire sexuel(le), à défaut d'avoir réellement cette représentation en tant que personne et de vivre cette sexualité avec une personne.
On n'est pas tous égaux face à la sexualité, toutefois elle demeure un besoin aussi naturelle et nécessaire à satisfaire que manger, boire, dormir, etc., mais comme dans la vie en général et dans divers domaines, il y a celles et ceux qui y accèdent sans trop de difficultés et il y a les autres, qui pour des raisons diverses et variées, en sont privés, passent à côté où la vivent de manière détournée. C'est pourquoi, il faut être très vigilant en matière d'analyse des comportements sexuels et des addictions. Car la sexualité est une addiction naturelle qui est nécessaire et vitale (pour procréer, mais également comme moyen d'équilibre psychique et physique). Aussi, il faut différencier la pratique sexuelle qui sort du cadre classique et conventionnel, mais qui se vit tout de même par nécessité de vie et de survie, de la sexualité excessive et addictive qui n'est que la satisfaction d'un besoin au delà des besoins équilibrés à l'image de l'alcool, du tabac et des drogues. Alors certes, les addictions peuvent naître d'un manque, d'une agression sexuelle, d'un problème psychologique, d'une solitude et de mauvaises habitudes, d'un problème de couple et d'entente de couple dans ce domaine, etc., mais cela n'est pas systématique, car la sexualité et ses pratiques relèvent d'un état d'esprit, d'une éducation, d'une culture, d'un contexte, d'une bonne connaissance de soi, de ses besoins et de la manière et des moyens de les satisfaire humainement et essentiellement, mais surtout "équilibrement". Les addictions, ne sont pas que le propre des pervers, des déséquilibrés, des célibataires, mais elles sont le propre également de tout à chacune et tout à chacun sans exception de condition et de situation, tout en ajoutant que l'addiction sexuelle, comme toute addiction, repose sur la consommation régulière. C'est à dire que c'est la pratique qui fait, entretien et développe l'addiction. Plus je bois d'alcool, plus le risque de boire et reboire est grand. Plus je fume du tabac ou de la drogue, plus le risque de refumer est important, plus je pratique une sexualité, plus le risque de recommencer et de devenir addict est certain. Aussi l'addiction sexuelle, comme toute addiction doit être étudiée avec beaucoup de précaution et au cas par cas, car on pourrait très bien faire passer pour une addiction sexuelle, une pratique qui ne relève que du besoin nécessaire de la vivre humainement et essentiellement, mais en rapport avec sa condition et sa situation, car, à l'exception de l'avoir choisi, on ne peut pas vivre sans sexualité et ne pas pratiquer une sexualité (en dehors de la simple procréation). C'est inhumain ! Chacun et chacune faisant selon ses moyens, ses capacités et ses possibilités sans tomber dans l'addiction et/ou la déshumanisation.

Maintenant concernant les addictions, on étudie beaucoup le comportement individuel et ses affres dans la vie en général. Toutefois, même si l'individu peut développer des addictions, il n'en demeure pas moins que la grande cause et la responsabilité de ces addictions c'est la société et les gens qui la composent en entretenant les addictions dont on sait qu'elles sont rentables et juteuses. Il en va ainsi de tous les produits de consommation, surtout ceux, qui consommés régulièrement, peuvent déclencher les addictions.
Nos sociétés dans tous les domaines (social, professionnel, religieux, politique, économique, etc.), s'appuient sur les addictions pour asseoir leur emprise et leur pouvoir sur l'individu qui doit devenir dépendant et perdre ainsi toute capacité de libre pensée, de libre propos et de libre action. Le but étant d'empêcher que l'être soit libre et ne soit plus en mesure d'en changer pour le soumettre et le rendre esclave en condition et situation de ces addictions spirituelles, matérielles et biologiques. Aucun domaine n'échappe à cette règle. Une société pour vivre et survivre à besoin de se nourrir de chaque être. Mais pour cela, il faut que chaque être soit l'objet de consommation et de consumation en finalité. Aussi seule l'addiction qui vous rend incontrôlé et incontrôlable en tant qu'individu peut le permettre. C'est pourquoi, qu'elle que soit le domaine, le but n'est pas de laisser l'homme libre, mais de le rendre dépendant du début de son existence jusqu'à la fin de ces jours. Le privant ainsi de sa pleine liberté de pensées, de paroles et d'actions. Et aucun domaine n'échappe à cela (social, politique, économique, religieux, et surtout humain en finalité). Nos sociétés entretiennent l'addiction par nécessité de consommation et donc de capitalisation. Si les personnes ne développaient aucune addiction, alors elles se contenteraient de vivre simplement et essentiellement de ce dont elles ont besoin, pour concentrer tout leur être sur des choses plus constructives en tant que personne individuellement sans être individualiste. Ce qui n'est pas le cas malheureusement, car aucune société ne serait viable surtout économiquement. Le seul moyen de se rendre compte du niveau d'addiction de nos sociétés et des individus qui les composent, c'est de couper tout à chacune et tout à chacun de ses modes actuels de vie et surtout de consommation et d'observer les comportements.

Pour conclure, le seul moyen contre toute addiction, c'est de se poser la question du bien que les choses vous apporteront sur le court, moyen et long terme humainement. Savoir définir ses besoins de manière humaine mais équilibrée, sans tomber dans les extrêmes, les extravagances, les pièges addictifs spirituellement, matériellement et biologiquement. Bref, savoir développer un esprit sain dans corps sain sans se départir de sa nature humaine et de vivre humainement parlant. Il n'est point de plaisir sans addiction, toutefois, il n'est nul besoin d'addiction pour vivre de plaisir et plaisamment. Tout est une question d'équilibre ou pour être plus basique, de dosage ! Et vivre sans addiction est totalement possible en s'affranchissant de toutes ses pensées, ses paroles et ses actions nuisibles que l'on peut retrouver dans tous les domaines de nos sociétés. Ces domaines qui privent l'être de sa pleine liberté en tout et pour tout et le rendent esclave donc addictif à ces domaines pour qu'il revienne et réitère ses pensées. ses paroles et surtout ses actions qui le satisferont sur le moment, mais créeront un manque sur l'après et donc une dépendance. Le seul moyen de s'en sortir et de se départir de ces domaines c'est de s'en détacher ou de s'y intéresser avec détachement sans jamais y adhérer. Pour s'appuyer sur un exemple simple, c'est allez dans un bar sans jamais consommer, surtout de l'alcool. C'est aller dans un supermarché, sans rien acheter ou juste ce qui est vital et nécessaire,etc. C'est s'intéresser sans appartenir et se laisser appartenir par quoi que cela soit ou qui que cela soit. Car c'est cela la non addiction : la pleine liberté de soi en pensées, en paroles et en actions. Je n'appartiens à rien ni à personne ! Je suis et je reste libre en tout et pour tout. Cela bien sûr nécessite une force mentale hors du commun pour éviter tous ces pièges addictifs, déstructurants et déshumanisants. Et comme dit précédemment, aucun domaine n'échappe à cette règle. Car chaque domaine ne peut vivre et survivre sans se nourrir de l'être et donc de son essence profonde en la modifiant pour qu'il ne se départisse pas. Seul moyen de le garder et de l'aliéner, bref l'enchainer avec subtilité et malignité, en y arborant un visage humain plein de compassion. Ainsi sont et vont nos sociétés et de surcroît les personnes qui les composent. On ne tire pas l'être vers le haut, on le tire vers le bas par le jeu subtil des addictions pour le tenir dépendant et obtenir de lui indirectement sa soumission en vue de sa perdition, mais sur le long terme, afin d'en extraire l'essence substantielle à et nécessaire pour la "survivance" de l'autre ou de ces domaines mentionnés précédemment !
 
 
Écrit et Posté le 16 Septembre 2015 de 18h00 à 20h15, complété le 17 Septembre 2015 dans la soirée.


Mr Franck Delaby



The earth - The heart


Du chômage


Au travers de mon analyse, j'aimerais faire part de mon expérience et des difficultés rencontrées en la matière en tant que chômeur, surtout à l'heure où les règles deviennent de plus en plus drastiques vis à vis de cette catégorie.


J'ai quitté l'armée en 2007, pour des raisons diverses et variées dont des changements familiaux ( décès de ma mère, prise en charge de mon frère handicapé), mais surtout volonté de quitter suite à des problèmes avec des personnes de cette institution qui se sont déroulés sur le temps et dans l'espace.


J'ai décidé de faire moi même ma propre reconversion en m'orientant dans le social et plus particulièrement le service à la personne. J'ai tout mis en oeuvre pour réussir à la force de mon intelligence, de ma volonté, de mes moyens humains et matériels propres dans ma situation et condition qui n'étaient et ne sont toujours pas des plus stables et sont extrêmement précaires. Je n'ai nullement choisi de faire ce que nos administrations nous imposent conventionnellement comme Pôle emploi, et d'autres dans ce domaine. Je ne me suis nullement fait assisté, même si je dois souligner que des personnes m'ont aidé matériellement de temps à autre.
J'ai tout mis en oeuvre selon ma pensée mon sens analytique, pratique et pragmatique, en m'appuyant sur mes expériences personnelles et professionnelles. J'ai défriché le terrain petit à petit, je me suis informé, je me suis formé, j'ai dépassé le cadre des acquisitions conventionnelles et formalistes des savoirs en la matière pour acquérir une connaissance au-delà de ce que le métier de service à la personne demande et exige normalement.
J'ai travaillé dans ce secteur en rencontrant beaucoup de difficultés en dépit d'une compétence qui va au-delà de ce que ce métier exige. Des difficultés liées peut-être au fait d'être un homme, des difficultés liées à la conjoncture actuelle, mais surtout des difficultés  liées à une réputation comme lorsque j'étais à l'armée. Je ne me suis pas contenté d'évoluer dans ce domaine de métier en ne faisant que le minimum syndical, mais bien plus. J'ai même voulu entreprendre dans ce domaine en travaillant en indépendant, bien que mes moyens matériels et financiers ne permettaient pas et ne permettent toujours pas d'être entrepreneur.
J'ai alors opté pour le travail via le CESU (chèque emploi service universel) pour contourner ces contingences matérielles et financières et m'assurer un travail en toute indépendance et toute liberté de gestion de temps, d'organisation, de méthodologie de travail, etc. Le peu que j'ai effectué et le peu que j'ai gagné en la matière étaient disproportionnés par rapport aux compétences déployées dans ce domaine.


La sporadicité du travail, les difficultés à  se faire connaître, les refus et barrières mises sur le chemin dans ce domaine, en dépit de compétences largement supérieures à ce que cela est exigé dans ce métier, m'ont alors obligé à revoir encore une fois une réorientation professionnelle dans un domaine de métier différent mais qui s'appuyait sur un intérêt particulier pour ce métier et quelques connaissances basiques, afin de ne pas à avoir à tout apprendre encore une fois.
Aussi début 2015, j'ai décidé en relation avec Pôle emploi de me réorienter en hôtellerie-restauration pour faire une formation de cuisinier avec option traiteur. J'ai tout fait pour intégrer cette formation et je connais mes capacités et facultés en la matière, étant donné mon parcours personnel et professionnel, qui en dépit d'être instable et chaotique, a été très formateur et m'a permis d'en tirer des enseignements de qualité pratiquement et pragmatiquement. Sans négliger que c'est par obligation et sous la contrainte d'une situation, liée à des problématiques dont j'aurais pu me passer, que j'ai dû me réorienter.
J'ai tout mis en oeuvre pour réussir à intégrer cette formation. J'ai suivi le cursus conventionnel imposé par Pôle emploi en y mettant toute mon énergie et encore une fois au delà de ce qui était demandé basiquement, j'ai fait une remise à niveau personnellement pour passer les tests de français, de mathématiques, d'anglais, de géographie, de cuisine, j'ai préparé seul mon entretien, en bref, j'ai mis toutes les chances de mon côté pour réussir à intégrer cette formation. Cependant, elle m'a été refusée sous prétexte de ne pas avoir répondu à un des critères exigés par la réglementation procédurière et formaliste, autant que celles et ceux qui la mettent en application : pas d'immersion en milieu de travail pour se faire une idée des conditions et de savoir si ce métier correspond bien à ce que désirer faire. A cela, il faut ajouter un entretien durant lequel je n'aurai pas été convaincant. Quant aux tests, ce n'était qu'un critère de positionnement sans grande importance. Tout en ajoutant que ces décisions reposent aussi et  essentiellement sur la nécessité de ne pas avoir un retour de bâton des organismes décideurs et financeurs comme la région, qui imposent des règles strictes en matière de formation. Même si je conçois que cela est justifié au regard des problématiques rencontrées sur le temps et des moyens financiers mis en oeuvre dont il faut être sûr de les investir à bon escient et avec les bonnes personnes.
Toutefois, à la vue de ma situation, le regard aurait pu être autre et analysé différemment, d'autant qu'à ce jour je me retrouve avec plus rien et que cette situation me donne l'impression d'un "j'm'enfoutisme", d'un conventionnalisme et d'un formalisme environnant.


On exige beaucoup du chômeur, on veut être sûr et certain de l'investissement en celui-ci. Toutefois en tant que chômeur on s'investit, on s'efforce de se donner les moyens (souvent sur ses propres capacités matérielles et humaines en dépit de cette précarité inappropriée, car vous demandant des efforts surhumains usants et fatiguants), on espère en dépit de cette incertitude permanente, on n'a pas le droit à l'erreur, on doit toujours donner satisfaction, il faut toujours être à la hauteur en dépit de sa situation et de sa condition, bref le chômeur doit être exigeant, performant, et doit convaincre face un système qui n'est qu'un véritable rouleau compresseur composé de personnes procédurières, formalistes, conventionnelles qui traitent le chômeur comme une marchandise qui passe au test de pré-sélection pour être sûr de sa conformité aux regards de ces règles qui en deviennent inhumaines, inadaptées et dont le seul à en pâtir est le chômeur qui doit faire face à sa situation avec nécessité et exigence, même quand il se donne les moyens de réussir et que tout lui glisse entre les mains. Il s'investit donc à perte, mais cela on s'en fout ! Et demain on viendra frapper à votre porte pour justifier de vos efforts en matière de recherche d'emploi, de reprise de travail, etc. Et si, là encore, vous ne répondez pas aux exigences, on vous radiera. Alors, de temps à autre, il faudrait faire le point de ces investissements en tant que chômeur, sur ses propres moyens matériels et humains, dont le résultat n'aboutit jamais à rien, en dépit des efforts parfois surhumains.


Aussi comment être autant exigeant dans ces situations et demander de telles conditions à des chômeurs, quand la société ne peut même pas être aussi exigeante vis à vis de l'individu dans sa condition en général, mais surtout sa condition dans le monde du travail ou rien n'est sûr et ne peut être assuré avec certitude, et l'exigence en matière de respect des règles est loin d'être une réalité juste et équitable. Et comment exiger au chômeur d'être sûr et certain de ses choix, quand le chômeur s'investit et qu'il n'a aucune certitude que ses investissements portent ses fruits. Paradoxal ce système et cette société.


Écrit et Posté le 16 Septembre 2015.


Mr Franck Delaby


La Rose noire